Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/01/2009

Les Actes Amanites en sommeil

L'ouvrage Les Actes Amanites (textes de Lise N., photographies par Erik Damiano, préface Jacques Barbéri), paru en octobre 2008 et dont le premier tirage était limité à 50 exemplaires, est actuellement épuisé et ne sera pas réédité. Les éditions Le Calepin Jaune sont dans l'obligation de mettre en sommeil leurs publications pour raisons financières et fermeront leurs portes fin mars 2009. Merci à tous ceux qui ont commandé ce livre qui s'avère à présent être un véritable collector. Merci également à Estelle Valls de Gomis du Calepin Jaune pour toute l'énergie et la passion qu'elle a su mettre en oeuvre.

"Les Actes Amanites" pourraient être à nouveau publiés sous une forme fort différente dans les temps à venir, accompagnés d'un CD. Des informations seront mises en ligne bientôt.

 

couverture acte amanite.jpg

 

23/09/2008

Une léthargie profonde du Professeur Migragne

Un "clip" de Lise N. réalisé par Erik Damiano, en ligne sur You Tube :

 

Une léthargie profonde du Professeur Migragne

 

Acte Amanite #1

 

Chronique improvisée par Pierre Ménard

En ligne sur le blog de Pierre Ménard Radio Marelle un retour d'écoute de l'album de Lise N. "Faire cailler le lait avec du sang de caille" (le Cluricaun, septembre 2008).

 

Poésie sur écoute - Episode 127 -

 

Improvisation autour du disque :

Tu as bien de la chance de pouvoir désarticuler le grenier, tu es sorti du cercle. Mélodie, mélodie des endormis, sur la même architecture et chacun se déployait en une minute et trente secondes. Nous avons souhaité qu'elle renouvelle cette expérience et nous essuyons les gouttes qui traînent au pied de nos orteils. Plusieurs minutes passent dans le noir et depuis plusieurs minutes, j'entends leurs patins résonner du côté des coursives, en-dehors de la piste et là je lui parle vers le large, fatigué. Des mots doux, elle lui confie sa vie, ses problèmes de formes et de fond. L'étirement frappe d'abord sur place. Un pic, puis un autre. Le murmure impatient des spectatrices et des perforeuses qui l'appelle. Grignote les dièses, ton contrat est rompu. Mélodie, mélodie des interdits, entre le corps de la foule et les deux corps en surimpression il n'y a pas d'espace. Ainsi de suite jusqu'à épuisement complet du groupe, dans tous les sens. C'est cruel et coulant à la fois comme si nous étions nés en nous tenant la main et la langue, en zigzag, autour de lui, tire ce qu'il reste de tendres mais vautours de toi murmurent lâche prise lâche nous bien au-dessus de la ville.

(Pierre Ménard)